Le 16
février 2021
Bonjour mes fidèles amis(es),
J’espère que
vous passez un bon hiver… Moi, je me réadapte après tant d’hivers passés en
Haïti, le soleil souvent présent me réconforte, ainsi que mes marches assidues
qui me tiennent en forme.
Déjà mi-février,
je viens vous donner quelques nouvelles de notre mission à Grand-Goâve, que
j’accompagne à distance plusieurs fois par semaine grâce à toutes les
possibilités d’Internet.
Je crois que
vous avez entendu parler de la crise politique actuelle en Haïti. À ce niveau, très tristement, rien ne change…
À chaque année, les mêmes problèmes politiques reviennent et génèrent d’énormes
conséquences tant sur le plan social qu’économique pour ce peuple qui peine
pour sa survie.
J’ai plutôt le goût de vous parler de nos projets à Grand-Goâve.
Là, ça bouge!
Heureusement la covid ne semble pas « coller »
en Haïti, donc ils n’ont pas ce problème à gérer actuellement. Toutes les
écoles fonctionnent normalement et tous nos protégés sont heureux de s’y rendre
tous les jours pour apprendre et socialiser avec leurs amis.
Début des ateliers de couture |
Avec le début de février, les ateliers de couture auprès d’un petit groupe de mères démunies fonctionnent très bien. Emmanuelle, une haïtienne graduée en couture, leur enseigne les prémisses de la couture.
Le groupe de couture avec leur professeur, Emmanuelle |
Allys apprend à tracer le patron de sa jupe. |
L’aide aux étudiants, ainsi que l’aide pour achat de médicaments et le soutien aux logements pour les familles démunies continuent, avec des besoins toujours plus criant, vu la situation économique qui s’aggrave de plus en plus.
Rencontre avec Francky pour l'aide aux études |
Francky, notre responsable de projets
(très polyvalent), gère très bien toutes les activités, avec l’aide de notre
équipe que nous avons mis sur pied depuis plusieurs années.
Actuellement,
la pluie se fait sentir tranquillement dans le pays. Les paysans commencent
à préparer la terre à la main, avec le "picois" du pays,
pour de grandes plantations de maïs, petits pois, manioc et autres, selon les
régions. Et les femmes qui possèdent un petit terrain près de leurs cayes en
transforment une partie en potager pour récolter des légumes frais, comme des
épinards, tomates, "calalou", melons, etc. Nous distribuerons des
semences à nos familles démunies vers la mi-mars, tout dépendant de la pluie…
Nos "petites
marchandes" (car
ce sont vraiment de petits commerces) apprécient énormément les prêts que l’on renouvelle dès
qu’elles ont tout remboursé, ceci leur permet de continuer leurs commerces et de répondre en partie
aux besoins de leurs enfants. Nos mamans démunies se sentent valorisées et
supportées, grâce à ce programme. Une quarantaine de femmes y participent.
Et si toutes
ces réalisations pour nos familles démunies sont possibles, c’est grâce à votre
générosité. À ce jour, plus de 300 jeunes peuvent continuer leurs études grâce
à vous!
Notre parrainée, Roselande, fait des études en laboratoire médical
Je vous
remercie de tout cœur pour votre appui à notre humble mission qui apporte tellement
d’espoir à nos jeunes et à nos mamans démunies. Ne lâchons pas et
continuons!
La covid ne
nous empêche pas d’être actif, à distance…
Notre parrainée, Yolanda, étudie en alimentation |
Ce qui est petit à nos yeux est tellement grand pour eux!
À la
prochaine chers(es) amis(es)!
Merci à
Chantal, pour sa précieuse collaboration.
Votre intermédiaire,
Maryse
Vous voulez
réagir ou commenter, il me fera plaisir de vous lire : maryse89@hotmail.com
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