samedi 13 mars 2010

Triangle de vie

Bonjour à tous,

Comme j'étais aux États-Unis cette semaine, ça fait déjà quelques temps depuis la dernière mise à jour. Veuillez m'en excuser. Maintenant que je suis de retour au poste et que Maryse est en Haiti, nous devrions recommencer à avoir des nouvelles.

Pour l'heure, une petite capsule qu'on pourrait intituler "Quoi faire en cas de tremblement de terre?"

Écoliers, on nous a tous donné des directives en cas de situation d'urgence. En ce qui a trait aux séismes, je me souviens qu'on m'a conseillé de me réfugier sous mon pupitre ou encore sous un cadre de porte afin de me protéger des éventuels débris.

Erreur! Les spécialistes qui font les fouilles dans les édifices en ruine s'entendent sur le fait que la plupart des gens qui s'en sortent sont ceux qui, justement, ne se précipitent pas sous les meubles et les cadres que nous croyons (à tord) être structurellement plus solides. Ce serait ceux qui se recroquevillent en position foetale à côté d'un meuble ou d'un mur qui survivent.

Pourquoi? La raison est simple. Lorsqu'un plafond s'effondre et qu'il rencontre un meuble, ce dernier se compresse quelque peu sous le poids, sans pour autant s'aplatir comme une crêpe. Résultat: il reste presque toujours un espace triangulaire de quelques pieds autour du mobilier. C'est dans ces "triangles de vie" que les secouristes trouvent des "miraculés". La même chose vaut pour les véhicules. Un automobiliste en boule à côté d'une voiture écrasée survivra, mais pas celui qui est prisonnier à l'intérieur. 

Évidemment, il vaut toujours mieux être contre le mur extérieur d'un bâtiment qu'à l'intérieur de celui-ci...

J.O.R.



 





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