mardi 13 avril 2010

Jours 6 et 7

Nous n'avons pas pu écrire hier parce que l'internet ne fonctionnait plus et que nos intestins fonctionnaient trop... Ça m'a frappé hier et Antonio ce matin: la chaleur, la fatigue, les émotions nous auront rattrappés.
Tandis que je dormais lundi (prescription de Rita, notre infirmière attitrée), Antonio est allé à Port-au-Prince pour visiter Yves Laporte, qui y est toujours hospitalisé. Il en fera le récit par lui-même dans un autre message.
Ce matin, c'est moi qui ai pris le relai. Nous voulions rencontrer l'un des jeunes bibliothécaires de la Bibliothèque Frank Étienne de Grand Goâve, afin de constater les dégâts. Je suis allé seul au rendez-vous, puis me suis dirigé (ou plutôt, fait diriger après m'être perdu) vers l'École Maranatha, où j'ai passé le reste de l'avant-midi, sous le ciel et les bâches bleus.

Mes collègues de camp de jour qui suivent notre périple seront contents d'apprendre que les cris de ralliement et quelques-uns des jeux qui font sourire les enfants de St-Bruno chaque été ont fait le bonheur des enfants d'ici aussi. J'avais également apporté un ballon; aussi bien dire que c'était gagné d'avance...
En plus des jeux, j'ai donné un cours dans une classe de 5e. La congugaison des verbes était à l'agenda, mais le professeur était absent. Une chance à ne pas manquer! Faire réciter les ti-mouns est facile, ils ont une bonne mémoire. Par contre, stimuler leur créativité est plus difficile. Ils récitent sans trop de peine des mots de cinq syllables, mais construire des phrases originales à partir d'éléments connus est un défi. Cela dit, ils sont très attachants; ça donne le goût d'être patient.
En outre, j'ai appris plein de choses sur les vers de terre...


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