Le 27 mars 2017
Moi et mon précieux collaborateur, Francky. Merci! |
Bonjour à tous,
Nous avons terminé le séjour en beauté, en créant au centre
Marie-Cécile un lieu de rassemblement, un grand « mandala », sous le
gros manguier qui m’apparaît centenaire et qui donne quatre variétés de belles
mangues. Malheureusement, je ne serai pas là pour en déguster, car il donne ses
fruits à partir de la fin avril jusqu’en juillet, mais tous les gens qui
habitent près du centre en profitent avec avidité…
Inauguration du Mandala |
Ce grand mandala sera agrémenté de bancs tout autour et
servira à toutes les réunions de paysans et rencontres de femmes pour jardins
ou autres que Francky fait au cours de l’année, en plus des camps pour les
enfants et les jeunes qui se donnent durant les vacances d’été. Ici, on vit
dehors 12 mois par année, c’est le privilège des pays chauds!
Je quitterai mardi, le cœur satisfait du travail accompli
et de la continuité de plusieurs projets qui sont rendus possible grâce à la
précieuse collaboration de « mon bras droit en Haïti », Francky
Normil que j’apprécie beaucoup grâce à sa polyvalence et son charisme.
Merci à vous tous et toutes qui nous êtes fidèles, qui nous
suivez durant mes séjours en Haïti et à Chantal qui vous transmet généreusement
nos communiqué et photos.
Je tiens aussi à remercier Monique Rondeau, qui a passé un
mois avec nous cet hiver. Sa collaboration fut très appréciée. D’ailleurs je
vous laisse sur une de ses réflexions.
Durant le mois de mai, vous recevrez notre petit journal
annuel qui est un bilan de l’année.
(Photos de la construction du mandala)
Ébauche du mandala |
Le tamisage du sable |
Mandala terminé - des hommes fiers de leur travail! |
Au plaisir, Maryse
courriel : maryse89@hotmail.com
Réflexion de Monique à une amie :
Une de mes amies du
Québec me dit être découragée de constater que les milliards envoyés en Haïti
suite au tremblement de terre aient porté si peu de fruits…
La corruption qui
sévit dans les hautes sphères politiques y est certainement pour beaucoup. Par
ailleurs, plus de la moitié des adultes ne peuvent même pas écrire leur nom ce
qui n'aide pas à structurer un pays et à le faire croître.
Évidemment, on peut
se sentir impuissant quand on regarde les choses de ce point de vue. Mais si on
regarde les choses de plus près, à dimension humaine, à dimension de cœur, on voit
qu'on peut faire une différence dans la vie de tel ou tel enfant en lui permettant d'aller à l'école au
lieu d'errer autour de sa « cay », désœuvré.
Faire une
différence dans la vie d'une famille en soulageant le fardeau d'une mère qui
fait tout ce qu'elle peut pour que ses enfants soient scolarisés. Aider un
enseignant à faire vivre sa famille en contribuant à son salaire.
Est-ce que tous les
enfants parrainés trouveront du travail dans ce pays où le chômage est de 80%?
Quelques-uns, oui, plusieurs, non ou occasionnellement, mais ils sauront mieux
se débrouiller et seront moins facile à se faire exploiter.
Je peux faire une
différence dans la vie de quelqu'un sans que cela me prive de ce dont j'ai
besoin. Cela me suffit comme motivation pour agir.
Monique
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