Mais d'abord, c'est samedi, jour de marché. Ketli, l'épouse de Félix, nous invite à l'accompagner pour faire nos provisions, invitation que nous acceptons sans hésiter. C'est d'un pas hésitant, cependant, que nous zigzagons dans le labyrinthe d'étales où elle nous entraîne. Sous les toiles, des femmes présentent leurs légumes, leurs fruits, leurs légumineuses, leurs pains... Il y a de tout. Le bruit, la chaleur, les couleurs, les odeurs bourdonnent, c'est étourdissant de vie. Antonio et moi sommes pareils à deux fourmis blanches dans une fourmilière. Nous sortons les bras chargés de victuailles (50 fois notre poids).
La suite reste à écrire, mais nous nous apprêtons à partir pour le bord de la mer. Nous allons marcher, nager, écrire et lire. Ce soir, nous assiterons à une soirée jeunesse (spectacle, danse, musique) qui est donnée à l'église de Félix.
Entretemps, rencontre avec Blaise, un boss-ébénis, pour la réparation de bancs d'école; une autre avec Jean-Simon, responsable de la coopérative de couturière, fondée par Mireille Roy.
J'oubliais, aussi avec M. Wilner Victor, paysan handicapé, pour l'écolage éventuel de ses six enfants.
Nous en sommes exactement à la moitié de notre voyage. De quoi nous redonner de l'élan pour la suite des choses!
J.O.R.
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