18 février 2012
TEMOIGNAGE DE COLETTE
Mon voyage à
HAÏTI m’a permis de vérifier plusieurs idées préconçues au sujet des haïtiens.
Lors des
ateliers que j’ai donnés à des jeunes garçons, j’ai pu constater la ténacité,
la persévérance de ces jeunes; j’ai été à même de constater à quel point la
réussite était valorisante pour eux, ça
faisait plaisir de les voir s’acharner au travail, de lire du bonheur dans
leurs yeux.
Je comprends
mieux maintenant la lenteur dans le développement d’Haïti. Imaginons-nous au Québec, il y a cent ans,
tout se fait manuellement. J’ai vu un
vieil homme assis sur un tas de pierres à faire, au pic, roche par roche, de la
pierre concassée sous un soleil de plomb;
j’ai vu un maçon fabriquer, un par un, avec un moule, des blocs de
ciments; j’ai vu plusieurs Haïtiens construire des petites « kay »
maisons, tailler le bois à l’égoïne, travailler sans outils convenables dans
des conditions inimaginables.
Après avoir
vécu avec eux, marché dans leurs pas, j’admire le courage de ces gens, leur
détermination à contrer les inconvénients au quotidien : chaleur intense,
manque de moyen, nourriture réduite ou tout simplement inexistante,
interruption d’électricité à toute heure du jour et de la nuit, etc…
Tout cela
explique la lenteur dans la progression d’Haïti, mais il faut me croire, le
courage et la persévérance ne manquent pas chez eux. J’ai pour eux, beaucoup d’admiration.
Colette.
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TÉMOIGNAGE DE MARIELLE
Mercredi 18
janvier 2012 – 14.30 hres, l’avion en partance de Montréal descend en douceur et atterrit à l’aéroport
TOUSSAINT LOUVERTURE à Port au Prince, capitale d’Haïti.
En descendant
de l’avion, un soleil de plomb et une chaleur intense nous frappent en pleine
figure. (Soleil et chaleur qui ne nous
quitteront jamais d’ailleurs).
Heureusement
pour Colette et moi, nous accompagnons la chef de projet, Maryse, cela facilite
l’intégration et la suite des opérations : récupération des bagages,
recherche d’un taxi nous conduisant à notre destination, GRAND-GOÂVE etc….
Nous voilà
sur la route, le choc culturel augmente à mesure qu’on avance -à une lenteur
incroyable – vers la sortie de la ville.
Notre retour à la maison se termine dans l’obscurité et à ce moment-là,
nous désirons qu’une chose : se coucher, dormir et attendre le lever du
soleil pour commencer l’acclimatation à ce pays.
Les jours se
succèdent, les besoins sont très grands et, chaque jour, Maryse fait des
miracles.
Graduellement,
j’écoute ces gens raconter leurs misères, je les vois sourire malgré tout, nous
saluer aimablement, s’informer de nous, nous souhaiter une bonne journée…cela
me réconcilie avec Haïti et son peuple.
De jour en
jour, je suis éblouie par la beauté et la candeur des enfants; qu’ils sont beaux et attachants ces
enfants! Je comprends mieux
maintenant le coup de cœur de Maryse et
de beaucoup d’autres.
Le 15
février, je dis AUREVOIR et non ADIEU à Haïti, aux habitants que j’ai croisés
au fil des jours et du travail, ces gens que j’ai appris à mieux connaître
durant mon séjour.
Grand MERCI
Maryse pour ton accueil, ton souci pour mon bien-être et ton attention à mon égard, tout cela m’a
permis de vivre une expérience enrichissante.
Marielle
Les ateliers de couture de Marielle et les ateliers de menuiserie de Colette, hiver 2012 Quel succès...
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